HEUREUX QUI COMME…
Le cycle Beethoven gravé par Colin Davis à Dresde (Philips) a fait oublier le premier, moins homogène, que nous rend enfin un coffret Eloquence. Parfaitement présenté et remastérisé, il renferme un inédit absolu (), n’oublie pas sa première « » (enregistrés (1972) est habitée, la (1985) est déjà sujette à ce retrait intérieur entendu chez Davis dans ses dernières années (la façon assez feutrée dont est capté l’orchestre de la Radio bavaroise participe de cette perception). Exception notable : l’élan fulgurant de l’ des (1962). Enregistrées en 1977, parues dans un même coffret, les deux messes multiplient les passerelles : mêmes orchestres et chœurs (ces derniers dirigés par Richard Hickox), mêmes mezzo et ténor. Le soprano de Tomowa-Sintow () s’apparie sans doute mieux à Patricia Payne que celui d’Eda-Pierre (), Moll (dans la seconde) est une basse plus profonde et caractérisée que celle de Lloyd. Avouons un faible pour la , qui gère magistralement l’héritage classique de Haydn, quand la paraît presque trop uniment extatique – Harnoncourt est venu
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