A Nagasaki, la cathédrale d‘Urakami porte un symbole de paix
Nous sommes le 9 août 1945. Trois jours après l’attaque nucléaire de Hiroshima, le pilote américain Charles Sweeney décolle de l’archipel des Mariannes aux commandes d’un bombardier B-29, en direction de Kyushu, la plus méridionale des îles du Japon. À son bord une énorme bombe, Fat Man.
Sa cible est la ville industrielle de Kokura, au nord de l’île, connue pour abriter un important arsenal militaire. Mais ce jour-là, la météo est capricieuse. Le bombardier survole trois fois la ville, sans la voir. Les nuages qui obstruent le ciel sauvent Kokura.
Le pilote décide alors de se détourner vers le second objectif, situé est larguée. Il est 11 h 02. En un éclair, près de 30 % de la ville de Nagasaki est rayée de la carte. 75 000 personnes meurent sur le coup. 75 000 autres périront des suites de leurs blessures ou de l’exposition aux rayonnements radioactifs.
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