Au pays du Yoga de la Féminité, chaque professeure a façonné une pratique qui lui ressemble, élaborée au fil d’une quête personnelle autour de sa propre féminité. Pourtant, toutes s’accordent sur les trois points essentiels de ce Yoga au Féminin. Des postures adaptées, une respiration spécifique et la connexion à soi. Des principes que l’on retrouve dans les yogas plus classiques tels que le Hatha ou le Vinyasa, mais dans le Yoga de la Femme, le champ d’attention diffère et est tout entier dédié au bassin. Ici, le bassin est roi, ou plutôt reine. Une reine à qui l’on dédie toute sa pratique, histoire de l’envahir de positivité. Féminin sacré… Totalement abstrait pour certaines, bouleversement lumineux pour celles qui en font l’expérience. «Le féminin sacré se ressent, et si l’on y réfléchit trop, alors on passe dans le mental, dans l’énergie masculine et on ne peut s’y connecter. Le féminin sacré, c’est l’énergie du bas-ventre, notre chaudron, un bol sacré qu’il faut remplir de douceur, d’amour », explique Tatiana Elle, la fondatrice du Yoga de la Femme. Tatiana s’est formée auprès de la Brésilienne Dinah Rodrigues, elle-même fondatrice du Hormone Yoga et aujourd’hui âgée de 94 ans.
Le Hormone Yoga a d’abord été pensé pour les femmes ménopausées ou en préménopause, mais Dinah s’est vite aperçue de l’efficacité de sa technique naturelle sur des femmes plus jeunes ayant besoin de rééquilibrer leur système endocrinien, de booster leur fertilité, de diminuer le SPM (syndrome prémenstruel) ou de soulager des règles douloureuses. En prévenant la chute