LABORANTINS Les gardiens de la tradition
Ces dernières années, on ne peut pas dire que l’on a vu pousser les laboratoires argentiques comme des champignons. Chaque ouverture est donc accueillie comme une bonne nouvelle pour la pratique et la sauvegarde du patrimoine argentique, qu’il s’agisse d’ateliers de tirages, de labos partagés, d’espaces associatifs ou de lieux hybrides.
Et pourtant, de l’obscurité des laboratoires remonte depuis quelques années une tendance de fond. Celle d’un retour de l’argentique que tous espèrent durable. “On a de plus en plus de clients, notamment des jeunes. Ce n’est pas qu’un effet de mode!”, s’enthousiasme Carole Gail, cogérante de l’Atelier Argentique, un nouveau labo du centre-ville de Nantes. Mais même avec ce retour en grâce de la pratique argentique se posent des questions quant à sa pérennité. Car si l’argentique ne manque pas d’adeptes, la durabilité de notre parc d’appareils photos, l’approvisionnement en films, chimie et papiers, la
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