CHARLES SOBHRAJ DERNIÈRES NOUVELLES DU « SERPENT »
Comme Charles Manson, il se compose une « famille » de tueurs-détrousseurs de hippies. Bilan : neuf morts
Manipulateur de génie, de l’Inde au Népal il trompe et corrompt tous ses geôliers
Emprisonné au Népal, il a le coup de foudre en 2007, à 63 ans, pour la fille de son avocate, 20 ans. Nihita est-elle naïve ou intrigante ?
De notre correspondant en Asie e ses yeux, jadis, on disait qu’ils véhiculaient un message plus puissant que les mots. Aujourd’hui, leur flamme sombre ne scintille guère. Dissimulés sous d’épaisses lunettes teintées, ils n’expriment que tristesse et hébétude. Être et avoir été.
Sur ses rares photos volées, hors des murs du pénitencier Jagannath Dewal, au cœur de Katmandou, Charles Sobhraj a perdu de sa superbe. L’ébène ondoyant de ses longs cheveux noirs où dansait la lumière a laissé la place à un crâne lisse ourlé de pauvres mèches éparses gris poussière. Oubliées, sa gueule d’amour et sa belle allure de dandy hiératique si avenant. Coiffé tantôt d’une gavroche à
