DE NOMBREUX PROPRIÉTAIRES ET UN JOLI PALMARÈS
Cette 250 GTO est née en décembre 1962. Elle est le 24e exemplaire d’une série de seulement 36 voitures. Elle sortit d’usine en un superbe gris pâle métallisé assorti d’une bande tricolore de l’avant à l’arrière. Donc telle qu’elle apparaît dans notre essai, mais également aujourd’hui dans la collection américaine de David McNeil.
Le 28 décembre 1962 français Pierre Dumay. Le lendemain, elle fut immatriculée MO84265 en Italie au nom de Gianfranco Canali, ami du pilote français et ce, bien sûr, pour ne pas payer les frais d’importation. En 1964, elle fut vendue à Jacques Swaters, puis au marquis de Montaigu et enfin au comte Volpi Di Misurata. Ces quatre propriétaires l’ont tous engagée en compétition jusqu’en 1966. Avec son premier très beau résultat au Mans, 4e au scratch et 2e de classe avec l’équipage Dernier-Dumay. Pour créer ce palmarès unique, elle connut de grands pilotes professionnels comme Lucien Bianchi, mais aussi des quasi-inconnus pourtant rapides comme Léon Dernier, Jean Blaton, Pierre Noblet et Gérald Langlois von Ophem. Ce dernier, associé à Pierre Dumay fit le meilleur temps des GT aux essais d’avril du Mans en 1964. Mais Ferrari en conflit avec les organisateurs retira ses quatre voitures, incluant celle de l’écurie Francorchamps. Ce ne fut que partie remise grâce à la victoire de Lucien Bianchi/Georges Berger au Tour de France. Elle perdit pour l’occasion sa décoration tricolore pour les couleurs belges, soit une bande jaune traversant le capot avant. Cinq victoires à eux deux, mais celle de notre GTO fut de loin la plus belle. En 1965, la 250 GTO commençait à n’être plus vraiment compétitive: ainsi Robert Neyret eut le plaisir de grimper le mont Ventoux finissant 4e de sa classe.
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits