AU NOM DU PÈRE ET DES FILS
e jour-là, Hamid sent une certaine fatigue le gagner. Il est à son poste depuis la matinée. Même s’il peut compter sur ses collègues pour se coltiner le travail administratif – contrôler des centaines de papiers –, il lui incombe, en tant que chef de poste, d’avoir l’oeil sur ce qui se passe à cette frontière qui sépare le Kazakhstan de l’Ouzbékistan… Face à lui, des camions à perte de vue, sur des kilomètres, et des chauffeurs aussi las que patients buvant un thé chaud devant leur cabine. Plus que quelques heures et Hamid sera chez lui. Il s’en réjouit lorsqu’un son bizarre le surprend. Un bruit inhabituel dans cet univers minéral qu’est la steppe d’Asie centrale. Tous les yeux se tournent vers cet
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