ROMA
> 620 ch > 320 km/h > 0 à 100 km/h : 3”4
DÉMONSTRACTION
La Roma a fait couler beaucoup d’encre entre sa révélation officielle et les premiers essais. Peut-être parce que les esprits critiques voulaient justement profiter de ce laps de temps pour... critiquer. Parce qu’on le sait, une fois que l’on est derrière le volant d’une Ferrari, ça devient nettement plus difficile. La Roma en fait une belle démonstration une fois Nous le confirmons, le moteur est un élément central pour une sportive, qu’il soit devant ou derrière. Il est devant dans la Roma, mais la répartition des masses, qui frise presque la perfection (contre 54/46 sur la Portofino), brouille les pistes. Un rééquilibrage qui gomme la tendance qu’a le coupé-cabriolet à piocher du nez dans les enchaînements serrés. Les changements de cap sont alertes, la stabilité sereine et la motricité à peine perturbée par le glissant. Quant à l’agilité, la Roma n’a même pas besoin des roues arrière directrices pour se hisser au niveau d’une Porsche 911 Turbo qui les a, elle. Un miracle qui tient en trois points. Tout d’abord, un poids maîtrisé de 1 570 kg tous pleins faits, soit presque 1 quintal de moins que la Portofino. Ensuite, une suspension SCM-E qui a fait ses preuves et ne change pas ses bonnes habitudes en contrôlant les mouvements de caisse sans les museler, pour laisser sa place au confort. Enfin, une armée d’acronymes, sigles plus incompréhensibles les uns que les autres (e-diff, F1 track, FDE, SSC6.0, etc.), mais qui prennent tout leur sens lorsque la voiture réalise tout ce à quoi on pense, sans vraiment savoir comment le faire ! La direction, qui suit le modèle de la SF90, offre un toucher de route qui donne l’impression de... toucher la route.
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