Nos chers voisins
Iain Levison est un peu le Ken Loach de la littérature – les flingues et l’humour en sus : il s’intéresse plus auxGrolsch (comme la bière) est basé en Afghanistan, et manie très bien le fusil à lunette. Son épouse, Corina, est restée au pays. Monsieur ayant vidé leur compte en banque, elle n’a plus un rond. Et à qui va-t-elle demander de l’aide ? À Jim, son nouveau voisin. Kyle est le coéquipier de Grolsch. Il est gay, et Grolsch le sait. Or Kyle a précisément conclu un mariage arrangé pour éviter ce genre de complications. De retour au bercail, il affranchit sa partenaire. Grolsch est rentré, lui aussi, et pense que Jim est l’amant de sa femme. L’affaire se complique. Rondement mené, joyeusement amoral, ce huitième Levison arrive encore à surprendre, séduire, bousculer: un vieux copain fantasque, avec qui on ne sait jamais comment la soirée va tourner.
