Quand votre voiture sera-t-elle remplacée?

Traditionnellement, le cycle de vie d’un modèle était naguère de sept à huit ans, ponctué d’un restylage et d’une remise à niveau technologique à mi-carrière. Aujourd’hui, diverses contraintes imposent aux constructeurs davantage de réactivité. Notamment le durcissement des normes en matière d’émissions de CO2, qui les pousse à multiplier les moteurs électrifiés (hybrides légers, simples ou plug-in), voire 100% électriques. Un phénomène qui s’accompagne d’une retraite anticipée pour de nombreuses versions thermiques classiques. Concentrées sur le développement de leurs gammes électriques, mais aussi sur la fabrication des batteries, le nerf de la guerre, les marques y investissent des fortunes. Cela les oblige à faire des arbitrages, en arrêtant les modèles qui ont moins la cote et en privilégiant les plus rentables. Ainsi, Citroën va stopper son monospace Grand C4 SpaceTourer, mais retenter sa chance dans la catégorie des familiales avec une inédite C5. Renault va, pour sa part, arrêter les monospaces et le haut de gamme (Scénic, Espace, Talisman) pour se recentrer sur ce qui marche : l’électrique (prochaine Mégane) et les SUV (Kadjar 2). D’Audi à Volvo, tous jouent à fond la carte du pragmatisme, qui conduit à réduire considérablement la durée de vie de chaque modèle. Une raison supplémentaire…