ILS NOUS ONT QUITTÉS
ANDRÉA GUIOT
Soprano, née en 1928
’est aux portes de la Camargue, dans le mas qui l’a vu naître le 11 janvier 1928, que s’est éteinte ce 15 février la soprano Andréa Guiot. Son père, qui partage avec elle une passion pour l’art lyrique, l’encourage à chanter. Après avoir travaillé sa voix de soprano à Nîmes auprès du ténor Marcello Santalouna, la jeune fille poursuit ses études au Conservatoire de Paris, couronnées par des premiers prix de chant et d’opéra, avant d’intégrer la troupe de la Réunion des Théâtre lyriques nationaux. Elle fait ses débuts parisiens en 1956, salle Favart, en Antonia des , où elle ne tarde pas à s’imposer en Micaëla de – rôle qu’elle avant de la distribuer en Elvira, Liu, Juliette, Violetta... Lorsque la troupe est dissoute par Rolf Liebermann, elle continue à s’y produire en Mimi de , en Fille-Fleur de ou en Helmwige de . Elle est aussi de l’aventure, en 1974, du du Théâtre des Champs-Elysées, et de l’ donné en concert à l’ORTF. Andréa Guiot est l’invitée des plus grandes scènes nationales et internationales, jusqu’à son retrait des planches en 1975, à Strasbourg, en Elisabeth de . Elle se consacre alors à l’enseignement, à Lyon et au Cnipal, heureuse de transmettre tout ce qu’elle avait appris auprès de solides professeurs et de grands chefs de chant. Outre une kyrielle de rôles dans des versions abrégées d’opéras comme on en enregistrait à l’époque ( de Reyer par Manuel Rosenthal, d’Offenbach par Marcel Cariven, par Alain Lombard, etc.), où frappe une voix claire et bien projetée, jointe à une diction exemplaire, nous continuerons de la chérir dans le de Schmitt (Jean Martinon, Emi), en Socrate de Satie (Pierre Dervaux, Emi), dans une de Massenet captée par la Radio néerlandaise en 1957 (Albert Wolff, Malibran), en Rozenn du , grâce à une version de concert donnée en 1973 à la maison de la Radio (Dervaux, Gala).
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