Après le ratage des vaccins, l’indispensable sursaut européen
La traînée de poudre aura été aussi rapide que dévastatrice. Le 8 mars, l’Autriche décidait de suspendre l’administration du vaccin Astra-Zeneca à ses citoyens, par crainte d’effets secondaires mortels. Dans la foulée, quatre pays de l’Est mettaient eux aussi en pause le remède du laboratoire suédo-britannique, avant d’être imités par les pays nordiques le 11 mars, puis par l’Allemagne, la France et l’Italie le 15 mars. En à peine une semaine, l’Europe a sombré dans le doute vaccinal le plus total et c’est toute sa stratégie qui se trouve mise en cause.
Avant même le fiasco AstraZeneca, les chiffres de vaccination sur le continent étalaient les insuffisances européennes. Quand le Royaume-Uni a vacciné un tiers de sa population et les Etats-Unis 20 %, les Vingt-Sept plafonnent
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