« EDF risque de devenir un acteur de second rang »
L’heure est à la remise en question chez EDF. Jamais, depuis sa création à l’issue de la Seconde Guerre mondiale, l’électricien public n’a semblé aussi fragilisé. Un comble, alors que la transition énergétique et l’électrification des usages devraient pourtant lui ouvrir de nouveaux horizons. Au bord de l’asphyxie financière, EDF ne peut investir dans la maintenance et le renouvellement du parc nucléaire français, et vit désormais sous la menace de puissants concurrents, comme Total et les nouveaux acteurs des énergies renouvelables. Face à ces défis, son PDG, Jean-Bernard Lévy, réaffirme l’importance capitale du très contesté plan Hercule, visant à réorganiser les activités en trois entités. Le seul moyen, selon lui, de redonner au groupe les marges de manoeuvre nécessaires.
Depuis dix-huit mois, le projet Hercule électrise EDF et ses salariés. Mais on a aujourd’hui l’impression que ce dossier s’est enlisé entre Paris et Bruxelles. A un an de la présidentielle, avez-vous fait le deuil de cette réorganisation?
Pas du tout. Les choses n’avancent plus beaucoup depuis la fin de l’automne, c’est vrai, mais les négociations se poursuivent toujours entre l’Etat et la Commission
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