Ils se sont tant haïs (et ce n’est pas fini)
t la Macronie, dans le sillage de son aile gauche, fut saisie d’un doute: se serait-elle trompée dans son casting? Gérald Darmanin vient de débattre à la télévision avec Marine Le Pen et, de l’avis général, il n’a pas tué le match. Si le Rassemblement national est mou, c’est qu’il y a un loup… Certains amis du président de la République en ont encore des frissons. Ils s’interrogent: peutêtre serait-il plus judicieux d’envoyer au combat contre l’extrême droite non pas le ministre de l’Intérieur, mais celui de la Justice, Eric Dupond-Moretti? « Lui, c’est un vrai rhétoricien. Si l’objectif est de casser la crédibilité de Le Pen, il peut être efficace », observe un conseiller ministériel. Cette hésitation sur les figures de la lutte contre l’extrême droite n’est ni un détail ni un hasard: elle en trahit une autre, sur la stratégie. Entre essayer de ramener dans l’enclos les brebis égarées, comme le tente Gérald Darmanin, ou mener un affrontement personnel, presque physique, comme en meurt d’envie son
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