Fiabilité : le baromètre des marques
Notre palmarès exclusif
C’est notre traditionnel conseil de classe de début d’année. En comptabilisant les milliers d’e-mails et de courriers reçus en 2020, nous avons établi un hit-parade de fiabilité pour les vingt marques les plus présentes en France. Les témoignages de pannes touchant des voitures immatriculées depuis 2013 et affichant moins de 150 000 km ont été rapportés aux ventes en neuf sur la même période. A la clé, un ratio : le nombre de pannes/le nombre d’autos mises en circulation depuis huit ans pour chaque marque. Voici notre palmarès pour 2020. Le classement de l’année précédente est précisé entre parenthèses.
Les extrêmes se détachent
Une fois encore, Toyota et Suzuki s’octroient les deux premières places. Signe de la santé de ces marques, elles creusent l’écart avec la concurrence. A l’opposé, Nissan reste bon dernier… et seul à récolter du rouge. Car si le niveau global progresse, le constructeur japonais affiche un taux de pannes 25 % plus élevé que celui de Peugeot (!), avant-dernier de cette édition…
Les français s’enlisent…
Alors que les premium allemands relèvent (enfin !) la tête, les tricolores inquiètent. Même si Renault stagne au classement, son 1.2 TCe est désormais bien connu pour sa fragilité. Dur constat chez PSA, où l’ensemble des marques, Opel inclus, perd logiquement du terrain.
AUDI 17 e
TENDANCE EN PROGRÈS
Petit à petit, Audi redresse la barre. La remontée au classement reste lente, car la marque aux anneaux cumule les problèmes communs aux modèles du groupe Volkswagen à d’autres, qui lui sont propres. Du côté des tares familiales, on déplore encore quelques défaillances prématurées de pompe à eau. A l’inverse les tracas de chaîne de distribution des 1.2 et 1.4 TFSI semblent appartenir au passé, tout comme les avaries de vanne EGR de TDI. Mais le système Mecatronic des boîtes robotisées S tronic, très prisées sur toute la gamme, fait toujours parler de lui. Enfin, les A3 et Q3 équipés d’un toit ouvrant connaissent des soucis d’infiltration d’eau.
BMW 14 e
TENDANCE STABLE
Les avaries de chaînes de distribution des blocs N47 et N57 étant de l’histoire ancienne (les autos concernées sont sorties avant 2013), on s’attendait à ce que BMW continue sa progression. Certes, cette pièce vitale ne cause presque plus de soucis, mais un autre élément majeur est source de factures très élevées : la boîte de transfert. Elle gâche la vie de certains propriétaires de modèles à quatre roues motrices (xDrive). Plus éparses, les casses de turbo qui touchent majoritairement les diesels. Enfin, on déplore quelques remplacements de vanne EGR, toujours en diesel, et plusieurs problèmes de direction sur les Série 2, 3 et 4.
CITROËN - DS 16 e
TENDANCE EN BAISSE
Les temps sont durs pour le groupe PSA… Comme Peugeot, Citroën et sa griffe chic DS sont plombés par deux épidémies qui n’en finissent plus de susciter des plaintes. En essence, la courroie de distribution (immergée dans l’huile) du 1.2 PureTech se désagrège. Un phénomène qui entraîne parfois le changement du moteur complet. Sur les BlueHDi, le réservoir d’AdBlue (et ses composants) ne tient pas la distance. Et la clim’ (compresseur, évaporateur, condenseur) pèche sur presque toute la gamme…
DACIA 4 e
TENDANCE STABLE
Les concessions faites par Dacia au modernisme ont un peu entaché
