Paul Watson : « Je ne renonce jamais. Il a fallu trente ans pour éliminer le massacre des bébés phoques. Nous sommes le mouvement de la patience infinie »
Paris Match. Etes-vous toujours recherché par le Japon et le Costa Rica ?
Paul Watson. Je ne suis plus sur la liste rouge du Costa Rica, avec qui le conflit était politique. En revanche, je suis sur celle du Japon, qui, d’après mes avocats, n’a effectué aucune démarche auprès des Etats-Unis, où je réside, pour m’extrader. Me laisser sur la liste d’Interpol m’empêche juste de voyager. Mais je ne crois pas que le Japon souhaite me voir passer en procès: leur accusation repose sur le témoignage d’un homme qui, depuis, s’est rétracté.
Que s’était-il passé ?
En 2011, un chalutier japonais avait percuté et coulé un bateau non membre de notre organisation, avec lequel nous faisions campagne. Son capitaine est monté à bord du navire nippon. Ce que je lui avais déconseillé. Il a été arrêté, emmené au Japon. Il y a passé un accord avec le procureur. En échange d’une suspension de peine, il a déclaré que
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