Le quartier d’East Williamsburg, talonnant l’un des coins les plus arpentés de Brooklyn, est le point de chute de nombreux créatifs qui y installent leur studio au milieu d’entrepôts, de maisons en bois pastel et de cafés sans prétention. C’est ici, au rez-de-chaussée d’un ancien garage datant des années 1970, que Jonny Ribeiro choisit de poser manquent de lustre, mais ils ont de hauts plafonds et un puits de lumière bienvenu pour révéler la patine subtile des trésors accumulés par cet esthète originaire de Santa Fe, au Nouveau-Mexique. Le jeune trentenaire a commencé par écumer les marchés aux puces des États-Unis pour les boutiques Ralph Lauren avant de rejoindre un bureau de design puis de se lancer dans la vente d’objets anciens. Pour son nouvel appartement new-yorkais, voué à la colocation, il répète son procédé fétiche : travailler par couches, donnant relief, texture et chaleur a un espace plutôt froid aux pièces étroites. Sa chambre multiplie ainsi les sculptures en bois et en céramique sur des piédestaux de choix (tabourets, tables basses, commode…) un peu à la façon de l’antre d’un artiste. “, confie-t-il tout en pointant au passage sa passion pour les jeux de couleurs de l’architecte d’intérieur Pierre Yovanovitch.
Les corners arty de Jonny Ribeiro
Feb 18, 2021
2 minutes
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