Mesurer la lumière L’appareil photo comme un spotmètre
Nos appareils numériques sont de véritables petits ordinateurs dont on peut détourner certaines fonctions. Concentrons-nous sur la mesure de la lumière. Chaque boîtier dispose d’un posemètre intégré capable de discerner les luminances du sujet par paliers de ⅓ d’IL. C’est la progression des sensibilités ISO, par exemple 100, 125, 160 et 200 ISO. C’est aussi celle des vitesses : 1/100, 1/125, 1/160, 1/200 s. Ou encore du diaphragme : f/8, f/9,. Son utilisation est simple. Le cadran extérieur indique l’écart des luminances extrêmes du sujet en valeurs de 1 IL, avec des subdivisions par ⅓ d’IL. Le cadran intermédiaire utilise les vitesses indiquées par l’appareil lors de la mesure. En positionnant la mesure des hautes lumières face à +3 sur le cadran central, on s’assure que les hautes lumières d’un fichier RAW enregistreront des détails sans aucun problème. Et le temps de pause sera indiqué par la flèche de ce même cadran central. Il ne sera pas nécessairement à mi-chemin entre les mesures des ombres et des hautes lumières. Dans le cas d’une scène contrastée, ayant un écart de plus de 8 IL, on laissera filer les ombres, en se préparant à les éclaircir en postproduction. Si le sujet est statique, au moins deux vues, l’une pour les ombres, l’autre pour les hautes lumières, seront assemblées en HDR.
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