Le bilan 2020
Près de 230 000 autos recalées en 2020 cumulaient plus de 14 défaillances.
vie n’est décidément pas un long fleuve tranquille pour le contrôle technique. La visite périodique imposée à tous les véhicules dès leur quatrième anniversaire, puis tous les deux ans ou lors de leur vente, vient en effet de traverser plusieurs zones de turbulences. La principale remonte à mai 2018, lorsque l’épreuve est réformée de fond en comble pour cause d’uniformisation européenne. Au programme pour les voitures : 133 points de contrôle * (contre 124 auparavant) pouvant conduire à 599 défaillances (soit 146 supplémentaires). Si 136 d’entre elles ne sont pas éliminatoires, 336 autres imposent une contre-visite sous deux mois. Mais la vraie nouveauté, ce sont janvier 2019, mais décalé de six mois sous la pression des gilets jaunes. Enfin, ultime coup dur, la crise sanitaire de 2020 qui a rebattu les cartes : non pas en termes de déroulement de l’épreuve, mais d’activité, avec un effondrement des visites lors du premier confinement, suivi d’un formidable pic estival (650000 contrôles, tous types de véhicules confondus, entre juin et août, contre 510000 en 2019). Quid de 2021? Pour l’instant, pas de séisme en vue, mais deux changements. Primo, un test pollution des diesels encore affiné du fait de la mise à jour des opacimètres (et donc quelques contre-visites potentielles en plus). Secundo, l’arrivée le 1 avril d’une nouvelle information sur les procès-verbaux: l’historique des kilométrages relevés lors des précédentes épreuves… depuis le 20 mai 2018. Et avant ? Il n’est pour l’instant pas prévu de remonter plus loin dans le temps, ce qui aurait pourtant permis de repérer des “tapages de compteur” passés. Dommage, d’autant que le site officiel d’historique de véhicules, , lui, en est capable ! Bref, voilà pour la rétrospective générale. Rentrons maintenant dans le détail en décortiquant le bilan officiel du contrôle technique 2020.
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