« Le snobisme n’a pas sa place dans la lecture »
NE DEMANDEZ PAS À GUILLAUME MUSSO de commenter la politique culturelle du gouvernement ni les soubresauts sociaux de ces dernières années, il ne vous répondra pas. Est-ce parce qu’il s’est encore classé meilleur vendeur de livres en 2020, avec 1,5 million d’exemplaires écoulés, selon le baromètre de l’institut GfK, et ne veut fâcher personne ? Lui plaide la modestie de ceux qui ne veulent pas parler sans savoir. La critique l’a longtemps boudé, voire méprisé. Il feint l’indifférence, même s’il ne déteste pas être désormais mieux reconnu par le petit monde germanopratin. Nous avons souhaité creuser avec lui la question de la culture populaire, de la façon dont elle est reçue ou perçue par l’élite ; revenir, aussi, sur l’intimidation exercée par les réseaux sociaux sur la création artistique ; aborder, enfin, l’avenir de la lecture face à l’irrésistible concurrence des écrans.
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