L’industrie navale tricolore, un îlot de sérénité dans la tempête
Jan 27, 2021
4 minutes
EMMANUEL BOTTA
ous un ciel bas et lourd, pesant comme un couvercle, des hommes casqués livrent un corps-à-corps musclé avec un navire coupé en tranches. Ici, on soude à grandes gerbes d’étincelles, et l’on joue de la masse pour faire entendre raison aux épaisses plaques de métal. Les gestes sont vifs; la cadence, soutenue. Chasseurs de mines belges et néerlandais, patrouilleurs argentins ou sénégalais, navire à passagers pour l’île d’Yeu… le carnet de commandes du groupe Piriou ne prête guère à l’indolence. « Notre plan de charge est plein jusqu’en 2025, et nous avons de la visibilité jusqu’en 2030 », se félicite son directeur général, Vincent Faujour, dont
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