EXЙCUTЙ POUR AVOIR IRRITЙ LES MOLLAHS
Iran Il l’ignore encore mais, à cet instant, Rouhollah Zam, victime d’un guet-apens, est en route vers sa condamnation. Passé dans le camp de la contestation en 2009, ce fils d’un chef religieux enchaînait les révélations compromettantes sur le régime. Dénoncée jusqu’au sein du clergé, son exécution barbare est le signe d’une répression accrue envers les opposants. Et un symbole fort envoyé par l’aile dure de Téhéran à l’Occident, alors que Joe Biden se dit prêt à reprendre les négociations avec l’Iran.
Le « contre-révolutionnaire » Rouhollah Zam a été pendu peu après la prière de l’aube, le 12 décembre dernier, dans une prison à l’ouest de Téhéran. A 42 ans, celui qui se présentait comme journaliste était à la tête dAmadnews ’ , un groupe d’information résolument anti-régime, très suivi sur la messagerie cryptée Telegram. Quelques heures avant sa mise à mort, son père, clerc éminent proche des cercles du pouvoir, a été autorisé à lui rendre une dernière visite.
Obéissant aux ordres, il n’a pas révélé l’imminence de son exécution à ce fils rebelle et sourd aux mises en garde prodiguées depuis tant d’années. Au contraire, sans le contredire, il l’a écouté
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