Au Mozambique, la menace des djihadistes
C’est une terre quasi coupée du monde et interdite aux journalistes, un endroit aux plages de sable fin, regorgeant de rubis et de gaz, mais qui reste l’une des régions les plus déshéritées et dangereuses du Mozambique. Cabo Delgado, province septentrionale du pays d’Afrique australe, est même devenue l’une des principales zones d’action du djihadisme sur le continent. L’organisation Ansar Al-Sunna (AAS), plus connue sous le nom d’Al-Shabab, est certes présente dans la zone depuis des années. Mais depuis le début de 2020, elle connaît une croissance exponentielle.
Aux razzias meurtrières dans les villages se sont ajoutés des raids dans des localités affirme Benjamin Augé, chercheur à l’Ifri. Le week-end dernier, après une série d’attaques meurtrières, Total, qui va mettre quelque 20 milliards de dollars sur la table pour exploiter, à partir de 2024, l’un de ces champs gaziers, a décidé d’évacuer les 3 000 salariés qui construisent le futur complexe. s’étonne Benjamin Augé.
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