Et si demain, on se testait chez soi ?
C’est le chaînon manquant. Depuis le début de l’épidémie, l’offre diagnostique s’est étoffée : par prise de sang, par prélèvement nasopharyngé ou salivaire. Complémentaires des tests RT-PCR, la référence, les dépistages antigéniques rapides ont fait l’objet d’une ruée avant les fêtes. Mais pour éviter que les malades asymptomatiques ne propagent le virus et pour retrouver notre liberté de mouvement, le Graal serait de disposer de tests à domicile rapides, fiables et accessibles, notamment pour les personnes à mobilité réduite ou les enfants.
Des offres d’autotests sans ordonnance à faire chez soi existent déjà sur Internet. En France, un arrêté ministériel les résume un expert. La Haute Autorité de santé (HAS) a récemment élargi aux chirurgiens dentistes, aux kinésithérapeutes et aux sages-femmes la possibilité de pratiquer des dépistages antigéniques. Mais en attendant des modèles de deuxième génération aussi fiables et faciles à lire que les tests de grossesse, les autorités s’en tiennent à la prudence sur l’autodépistage. Pour garantir la qualité du prélèvement et de l’interprétation, la pratique des tests reste limitée aux professionnels de santé, qu’il s’agisse de modèles RT-PCR, sérologiques ou antigéniques.
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