Dans le secret de la très sélecte direction de Sciences po
Un temps, ils ont cru pouvoir tenir la tempête à distance. Ils ont pensé que, après la démission d’Olivier Duhamel de la présidence de la Fondation nationale des Sciences politiques (FNSP) le 4 janvier, les révélations de Camille Kouchner dans son livre La Familia grande (Seuil) resteraient cantonnées à la sphère privée. Parmi les dirigeants de Sciences po, le mot d’ordre est alors: tout cela ne concerne pas l’école. D’ailleurs, après les accusations d’inceste contre le politologue, Frédéric Mion, directeur de l’établissement, exprime très vite sa « stupeur ».
Une posture qu’il tient toujours le mercredi 7 janvier lors d’une réunion informelle du conseil d’administration (CA) de la FNSP: pendant une vingtaine de minutes, il martèle qu’il ne savait pas et qu’il trouve « infamant » que des journaux laissent entendre que des membres du CA étaient au courant. Puis la discussion porte sur la manière de surmonter au plus vite cette désastreuse affaire: comment éviter une nouvelle « catastrophe
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