Et ainsi renaquit le Yak-3…
Au Salon du Bourget de juin 1993, les fanas de warbirds ouvrirent des yeux ronds de stupeur : la société russe Yakovlev y exposait un Yak-3… tout neuf ! Avec la promesse qu’il allait voler quelques mois plus tard. Aucun Yak-3 ne volait alors plus dans aucuns cieux de la planète, depuis des décennies. Sauf un. En effet, le 13 mars précédent, une reproduction construite par le Français Jean-Marie “John” Garric s’était envolée pour la première fois – officiellement… –, depuis l’aérodrome de Weslaco, au Texas.
Deux ans de travail à plein temps
Reconstituée sur la base d’une épave de Yak-11 ramenée d’Égypte par Jean Salis et Raymond et Alain Capel, le Yak-3 de John Garric fut donc le premier des “nouvelles productions” à prendre l’air. Dans Le Fana de l’Aviation n° 283, Thierry Thomassin rapportait que “le chasseur a été reconstitué en sept années à partir des épaves de Yak-11 ramenées d’Égypte par Jean Salis. En fait, Jean-Marie Garric a consacré l’équivalent de deux ans de travail à plein temps pour mener son projet à bien, en tenant les curieux à l’écart.
Le Yak-3U était la version ultime du fameux chasseur soviétique qui équipa le non moins célèbre Normandie-Niémen
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