Collegium Vocale…
Le Collegium Vocale de Gand fête son demi-siècle en compilant dix ans d’enregistrements pour Phi, le label créé, , et sont dites avec le galbe et la clarté attendus, et l’inoxydable Peter Kooij en basse soliste. L’ de Victoria, lui, n’appelle-t-il pas plus de douleurs et moins de beautés ? Le de Dvorak paraît lui aussi en deçà, moins par la faute du chœur que du Royal Flemish Philharmonic, avare de couleurs et peu idiomatique. Mais le répertoire XIX e offre deux sommets, gravis avec l’Orchestre des Champs-Elysées, fidèle partenaire « historiquement informé » : une aussi vive et peut-être même plus tranchante que chez Harmonia Mundi seize ans plus tôt, et un album Brahms. Du au , tout y est habité par un admirable sens des mots et des climats.
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