our les quarante ans de l’Akademie für Alte Musik Berlin, Harmonia Mundi célèbre en 11 CD la famille Bach : Johann Sebastian, ses trois fils les plus connus, et valait à l’ensemble (et au RIAS Kammerchor) un en 2011. Le choix des albums étonne parfois : pourquoi les , et , avec Sophie Kärthauser et Michael Volle, et pas les , et avec Carolyn Sampson et Andreas Wolf, plus réussies encore ? Pourquoi les concertos pour hautbois de Carl Philipp, un peu décevants, plutôt que ses « » de 1997 ou 2001 ? Saluons le retour des de 1997 dont Jean-Luc Macia louait « les cors turbulents à la sève cinglante, [les] rythmes nerveux, [les] timbres musqués ». Et si les nous laissent davantage sur notre faim, quel festin chez Wilhelm Friedemann ! Ah, ces « paysages chaotiques », ces « miroitements poétiques du clavier » (le regretté Macia, toujours) ! L’anthologie consacrée à Johann Christian résume les qualités de l’ensemble berlinois : « Une vingtaine de virtuoses attaquant, lâchant, jouant comme un seul homme. Le , le univoque, le jupitérien vous collent la chair de poule. Tout crépite et tout sculpte, au risque de verser dans la formule et d’éteindre avant qu’on la devine la bougie imprévisible de la créature » (Ivan A. Alexandre). Le du même ? Un habile mélange de contrepoint et de grâce, défendu par un choeur superlatif et un orchestre au lyrisme souverain – tant pis pour des solistes un rien en deçà.
BACH AKADEMIE
Jun 23, 2022
1 minute
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