Elle a parlé
La lame de fond #MeToo continue de faire des remous. En association avec ComposHer, site de promotion des femmes dans la musique, un groupe d’artistes lyriques a entrepris une « enquête de ▼, qui a accusé un partenaire du spectacle (Favart, Rennes et Nantes) d’agressions sexuelles – le mis en cause a répliqué par une plainte pour dénonciation calomnieuse, –, dit avoir reçu « beaucoup de témoignages d’hommes et de femmes » depuis qu’elle s’est exprimée en août. « Cela va du harcèlement moral au viol », a détaillé la chanteuse sur France Musique. « J’ai dû avoir une centaine de messages », parfois « de personnes qui me lâchent des noms », a-t-elle complété auprès du magazine en ligne Konbini. Hélas, «chaque témoignage est ponctué d’un “mais je ne parlerai pas…” ». « Il y a une loi de silence », souligne-t-elle, en estimant que si nombre d’artistes lyriques « n’osent pas parler », c’est que « nos carrières sont fragiles». Elle-même, psychologiquement marquée par les événements, « a envie » de continuer à chanter, mais ne sait pas à quel point elle en sera « capable ». « Je vais (procéder) par petites étapes », a-t-elle confié au micro de Jean-Baptiste Urbain.
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