“Le Deauville intime de…” : des souvenirs plein la Manche
Parfois intimidant tant la célébrité et l’argent y coulent à flots, le charme unique de Deauville justifie presque tous les excès, du casino au champ de courses et auxOu bien excessif et dangereux, comme dans les pages signées par François Bott évoquant les joueur·euses, qui le soir entrent pleins d’espoir ou sortent les poches vides du casino, une des incarnations du romanesque de ce lieu, où nagent comme poissons dans le champagne. Ou bien encore le plaisir se révèle chanceux et brillant, comme avec Sagan – évoquée avec talent dans ce recueil par Frédérique Deghelt et Christine Orban – gagnant des millions à la roulette en y jouant sans relâche le 8 (qui sort plusieurs fois) et achetant avec ce gain, dès 8 h du matin, le manoir du Breuil à Équemauville, à 15 kilomètres de là, qui devint son havre. Il y a les chevaux aussi – souvenirs personnels de Jérôme Garcin et Patrick Grainville –, et le festival du cinéma américain. Sans oublier le accompagnant Trintignant quand il vient chercher Anouk Aimée au volant de sa Ford Mustang. Par Gilles Chenaille
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