APRÈS MINUIT AVEC Isabelle Carré
Il est très exactement minuit lorsqu’elle surgit, précédée de sa voix claire et douce dans ce grand hôtel désert d’une rue déserte de la rive gauche parisienne. On imaginait voir arriver la comédienne de 49 ans, qui se définit comme gravement atteinte de nosophobie (la peur irrationnelle des contacts humains par crainte d’attraper une maladie grave), emmurée dans une combinaison scaphandre protecteur d’agents pathogènes de classe 4, mais non. Même pas de masque, juste un gel pour les mains que nous ne nous serrons pas, bien sûr. dit-elle dans un grand éclat de rire qui signe aussiElle acquiesce à la beauté de la citation qu’elle connaît. Cette lectrice compulsive qui a vendu deux cent mille exemplaires des son premier roman très autobiographique, aime s’abriter derrière les mots des autres, qu’elle collectionne, nous dit-elle, comme des joyaux.
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