Les trésors de l’île de Pâques font escale à La Rochelle
Au xviii siècle, on les nommait cabinets d’histoire naturelle. La Rochelle en comptait déjà trois en 1689, destinés à accumuler, inventorier, conserver les productions de la nature et les richesses du monde connu. Ainsi le muséum naît-il dans le cabinet de Clément Lafaille, créé à partir de 1745 et décrit comme l’un siècle. Cet été, une exposition restitue de manière didactique les dernières avancées de la science sur l’histoire naturelle et culturelle de l’île de Pâques. À 3700 km des côtes chiliennes et de la Polynésie, ce bout de terre de 165 km est un des lieux les plus isolés au monde. Guère étonnant que , l’un des noms polynésiens de cette île, signifie “le centre de la Terre”, traduit poétiquement en “nombril du monde”. Perdue dans l’immensité du Pacifique, l’île de Pâques est une des dernières terres colonisées par l’homme vers l’an mille. Partis à la conquête de cet immense océan, les Polynésiens seront les premiers à s’y installer, développant une société d’une grande originalité. Il faudra ensuite attendre sept siècles pour que les Européens débarquent sur l’île. Cet isolement prend fin le 5 avril 1722, jour de Pâques, avec l’accostage de trois vaisseaux commandés par le navigateur hollandais Jakob Roggeveen. Depuis, Rapa Nui, comme la nommeront les Polynésiens, n’a cessé de nourrir l’imaginaire collectif. Au xix siècle, l’écrivain Pierre Loti conservera le souvenir .
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