Maux féminins
Règles douloureuses, grossesse, allaitement, ménopause… sont autant de cycles dans la vie d’une femme qui perturbent parfois (souvent ?) son bien-être quotidien. Tantôt douloureux, tantôt dérangeants, les symptômes de ces montagnes russes hormonales peuvent évidemment être enrayés par la prise d’un antalgique ou d’un anti-inflammatoire. Mais en première intention, les médecines douces et, a fortiori, les tisanes donnent souvent d’excellents résultats…
L’actée à grappes noires pour passer le cap de la cinquantaine
Lat. Actaea racemosa. Parties utilisées : rhizome et racine
Grande vivace touffue chargée de longs épis de fleurs blanches, elle porte parfois le nom de cimicifuga (Cimicifuga racemosa). L’actée à grappes noires peuple fréquemment les sous-bois du nord-est du continent nord-américain. En phytothérapie, on la prend traditionnellement en décoction, mais on utilise également rhizomes et racines séchées et broyées pour produire des extraits standardisés destinés à la formulation de compléments alimentaires. Utilisée pour traiter les troubles mineurs de la ménopause comme les bouffées de chaleur, l’actée à grappes noires permet également de soulager les règles douloureuses ou irrégulières, ou encore le syndrome prémenstruel.
Ses propriétés santé
Son efficacité tient dans sa composition qui combine tanins, acide fukinolique et triterpènes glycosidiques (actéine et cimicifugoside), dont on a longtemps pensé qu’ils avaient un mécanisme d’action proche de celui des hormones féminines (oestrogènes). Cette action oestrogénique n’a pourtant pas été confirmée par les études récentes, et, aujourd’hui, la recherche lui attribuerait plutôt des effets comparables à ceux des médicaments antidépresseurs les plus récents. Malgré cela, l’OMS considère
