THE JAYHAWKS
EN CE TOUT DEBUT DES ANNEES 1990, les membres des Jayhawks n’en finissent plus de tirer le diable par la queue. Le fondateur, chanteur et principal compositeur Mark Olson, passé par tous les boulots alimentaires imaginables, partage sa maison avec sa tante Pauline, atteinte de la maladie d’Alzheimer. Gary Louris, guitariste et chanteur, 35 ans déjà, a quitté l’aventure deux ans plus tôt pour renouer avec son premier métier, architecte, avant de remonter à bord, voir si la chance pouvait lui sourire enfin. Parmi la scène musicale de Minneapolis, dominée par des figures aussi charismatiques que Prince, The Replacements ou Hüsker Dü, les Jayhawks et leur country rock immaculée se sont fait une place, un public, mais peinent à passer à l’étape suivante. “Plusieurs majors se disaient intéressées, sans nous signer pour autant; elles se souvient Gary Louris. Twin Tones Records, un label local, décide alors de publier ces dernières, améliorées par quelques overdubs. C’est ce disque hybride, “Blue Earth”, que le directeur artistique de Twin Tones, Dave Ayers, est en train d’écouter dans son bureau lorsque son vieux camarade du label A&M, George Drakoulias, lui passe un coup de fil depuis Los Angeles. Et tombe en arrêt
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