DEEP PURPLE
“Peut-on affirmer que ce disque sera le dernier?”
Ian Paice
NE FOIS N’EST PAS COUTUME. ON COMMENCE CET ARTICLE PAR LA FIN. Ou pas, comme l’explique plus bas Ian Paice, le batteur de Deep Purple. “Whoosh!” est le vingt et unième album studio du groupe depuis 1968, et le troisième produit (consécutivement) par Bob Ezrin, qu’on ne présente plus. On se contente de rappeler que, à partir de 2013, le Canadien a su tirer le meilleur de la formation anglaise, légendaire et toujours sur la brèche. Toutes celles de cette génération, notamment les rivales mentionnées plus bas, n’existent plus depuis longtemps. N’ont pas résisté au temps, aux vents plus ou moins mauvais, au fric et à la gloire, aux drogues et aux querelles. Deep Purple, pas le groupe de hard rock chouchou de la presse, n’a jamais dévié d’un iota. Ça peut être considéré comme un défaut, mais ici, c’est une qualité. Deep Purple, sur disque et surtout sur scène, fait plus que jamais du… Deep Purple. Et ça botte son public. Les vieux, contemporains de “Black Night”, “Machine Head” et “Made In Japan”, et les jeunes; ils constituent désormais un bon tiers des spectateurs qui, partout dans le monde, n’ont jamais fait faux bond. “Whoosh!”, un poil plus tarabiscoté que ses deux prédécesseurs, ne va certainement pas faire exploser les streams sur Spotify
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