Borat 2 DE JASON WOLINER
, le journaliste kazakh qui pourrait être la métaphore absolue du mot crétin, un condensé de toute la bêtise humaine. Et personnifié par un génie absolu, Sacha Baron Cohen, acteur transformiste capable d’endosser tous les costumes, que ce soit celui d’un gansta dans “Ali G” ou d’un présentateur de mode autrichien méga gay dans “Bruno”, deux autres rockumentaires cinglés où le de l’histoire du septième art. Citons quand même cette séquence hallucinante qui a fait le tour des médias et a bien servi la promo du film, lorsque le vieux Rudy Giuliani, ex-maire de New York devenu avocat de Donald Trump, manque de peu de se taper la fille de Borat (jouée par une certaine Maria Bakalova, absolument géniale) dans une chambre d’hôtel après une interview. Mais là où le bât blesse légèrement, c’est que l’Amérique de Trump — contrairement à celle de Bush Jr — a tellement dégénéré que certains exploits salaces ou crétins de Borat semblent littéralement se confondre à la bêtise ambiante générée depuis quatre ans par les fake tweets et les actions surréalistes de Trump. Comme si finalement “Borat 2” n’était plus une simple caricature déformante mais un miroir réaliste d’un pays s’enfonçant pour le pire dans cette idiocratie. Le film diffusé sur Amazon, puisque les salles de cinéma sont en arrêt depuis le début de la crise de la Covid-19, quelques jours avant les élections yankees a-t-il contribué à renvoyer Trump jouer au golf, et à l’élection de Joe Biden
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