Pour que tu m’aimes encore…
Quand on a appris que Valérie Lemercier tournait Aline, un film très inspiré de la vie de Céline Dion, on s’attendait à du comique à haute dose et du kitsch entre plumes, paillettes et Las Vegas. Avec un risque: l’ennui, car Céline Dion n’a pas non plus la vie d’une Nina Simone. Trop fine pour tomber dans tous ces pièges, Valérie Lemercier a privilégié l’histoire d’amour entre Céline et René et pris une certaine distance en changeant les noms – Céline devient donc Aline – et en inventant certains faits, car c’est dans cette petite distance que pouvait surgir le cinéma. Alors si on rit bien sûr quand même en regardant Aline, on est plus souvent très émus. Émus, aussi, d’assister, trois ans après Marie-Francine, à l’extraordinaire performance de Lemercier dans ce qui est peut-être déjà son meilleur film.
Pourquoi cette envie de travailler sur Céline Dion?
C’est quand j’ai vu Céline faire ses premiers pas sans René, ça m’a énormément touchée. Je connaissais bien ses chansons, surtout celles On m’a demandé ce que j’allais faire après, et j’ai dit: un film sur Céline Dion. Ça m’est venu comme ça, je n’y avais pas pensé avant. Juste après, la chef déco de Emmanuelle Duplay, m’a dit qu’elle voulait faire ce film avec moi, qu’il fallait vraiment que je le réalise. Je me suis dit que si une seule personne, et surtout elle, y croyait, alors je devais le faire.
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