VENDEE GLOBE 1996 Une histoire d’audace
Nov 17, 2020
4 minutes
Texte: Olivier Péretié.
ce dimanche 3 novembre 1996, une fumée blanche s’échappe d’un bateau militaire. Le ciel est gris, la mer est grise, le vent lui-même hésite entre le tout ou rien: 15 noeuds de suroît, c’est une jolie brise mais son secteur ne présage rien de bon. Bertrand de Broc se rue sur la ligne de départ du Vendée Globe. L’homme, célèbre à jamais pour s’être recousu la langue au milieu de nulle part, parcourt en tête le premier centième de mille d’une épreuve qui en compte 25 000. Son bateau n’est pas un perdreau de l’année, mais il est costaud et éprouvé: huit ans auparavant, il a fait la une des journaux du monde entier quand Loïck Peyron l’a photographié, vautré sur l’eau comme
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