LE CŒUR DU SOLEIL ENFIN COMPRIS
Une cuve sphérique de nylon de 8,50 m de diamètre, emplie de 278 t d’un mélange liquide et purifié d’hydrocarbures, tapissée de 2 212 photo-détecteurs, et enfouie dans le tunnel du Gran Sasso en Italie : c’est déjà le détecteur Borexino qui, en 2014, avait donné la preuve expérimentale du principal mécanisme à l’œuvre au cœur de. , explique Carlos Peña Garay, directeur du laboratoire souterrain de Canfranc, dans les Pyrénées. Selon la théorie, pour chaque atome d’hélium créé, le mécanisme CNO produit en parallèle des particules élémentaires appelées neutrinos, à une énergie bien spécifique, entre 320 et 1 740 keV. C’est ceux-là que le détecteur Borexino s’est mis à traquer : précisément l’infime flash lumineux qu’ils produisent lorsqu’ils se fracassent contre un électron du liquide emplissant la cuve… , explique Davide Franco, du laboratoire parisien AstroParticule et Cosmologie, et membre de la collaboration Borexino, , explique le chercheur.
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