3 À L’ÉCHELLE DES MOLÉCULES… LE HASARD DICTE L’EXPRESSION DES GÈNES
Toutes les observations confirment le même tableau: l’expression des gènes est un monde peuplé d’aléas. [cette molécule relais, explique le biologiste Olivier Gandrillon, de l’ENS Lyon. La raison ? Les déplacements aléatoires dans le noyau cellulaire du complexe de protéines en charge de copier le brin d’ADN des gènes. Auxquels s’ajoute l’ouverture aléatoire de la chromatine, cet ensemble de protéines autour desquelles l’ADN s’enroule comme autour d’un chapelet : lorsqu’elle se referme subitement au-dessus d’un gène, sa séquence d’ADN devient de fait moins accessible. En conséquence, seuls des modèles mathématiques empruntés au monde des tirages aléatoires parviennent aujourd’hui à décrire la manière dont les gènes se manifestent dans chaque cellule. Cette loterie se propage d’ailleurs à tous les étages de la cellule: , résume Olivier Gandrillon.
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