JMB, 2001 l’impossible « mission »
«The mission : 822. » Un code, un slogan, une annonce. Au final, une bande qui s’est rigoureusement autodétruite mais une opération avortée. Le retour de Jean-Michel Bayle en motocross devait marquer le troisième temps fort d’une incroyable carrière. Il s’agissait pour JMB de retrouver le haut niveau du MX US, dix ans pile poil après avoir claqué la passe de trois : SX250, MX250, MX500. S’installer derrière une grille au coude à coude avec Carmichael, Lusk, Windham, LaRocco, Tortelli ou Vuillemin… Il y avait le team Suzuki de son mentor Roger De Coster, prêt à l’accueillir aux côtés de K-Dub. Il y avait Oxbow, la marque « four flowers » de son pote Fabrice Valéri, prompte à raconter une nouvelle « belle histoire » avec la puissance économique nécessaire et la vista marketing d’une boîte en avance sur son temps. Il y avait le timing parfait alors que JMB avait mis un terme à son ascension éclair en vitesse et qu’il avait repris pied dans l’univers du cross aux États-Unis en coachant Sébastien Tortelli. Il avait vu que les pilotes roulaient bien, que le niveau était élevé mais qu’en reprenant l’entraînement à la mode « forçat », il y avait moyen d’être dans le coup. Peut-être pas de gagner mais de bien figurer, de se faire plaisir, de marquer les esprits une fois de plus. Sacré coup de poker à 32 ans mais un défi à la hauteur d’un sportif hors norme, armé d’une volonté et d’une capacité de travail rare. Dix ans qu’il ne s’était pas confronté à des pros en MX mais Jean-Michel Bayle n’avait jamais lâché l’entraînement. Il a jaugé le niveau auprès de Tortell’, il s’est rapproché de Roger De Coster et il a surtout roulé à Glen Helen.
En 2001, JMB ne se sent pas largué et il est conforté par l’expérience du coach qui l’a mené aux plus grands succès. Et puis Jean- Michel a l’expérience des challenges un peu fous. Au-delà de son
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