Roméo, glamour et décadence
Nov 05, 2020
4 minutes
PAR Cédric Saint André Perrin
Pour une génération ayant grandi dans le Paris des années 1970-1980, l’imposante enseigne Roméo, place de la Bastille, était devenue mythique. À qui n’avait pas ses entrées chez Régine, au club l’Élysée Matignon ou dans les alcôves des filles de Madame Claude, les vitrines du fabricant de meuble semblaient une fenêtre ouverte sur un luxe désinhibé, fantasque et tapageur… En poussant les portes du 2, 12, 15 ou 17, faubourg Saint-Antoine, les plus téméraires se trouvaient précipités dans un best of des grands styles du passé revampés à coup de matériaux modernes comme l’acrylique transparent – dit Lucite, un des grands
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