LE COUP DE AMOUR DE CLAIRE CHAZAL
ÉCHAPPÉE NIPPONNE
Déjà, dans l’héroïne, cette gardienne d’immeuble singulière, avait noué des liens particuliers avec un locataire japonais. CetteLe récit nous enveloppe progressivement, l’âpreté laissant insensiblement place à la douceur des situations et des sentiments. Et il agit comme un réconfort sur le lecteur, lui montrant, avec délicatesse, mais sans mièvrerie, que l’amour peut parfois triompher. Rose est née d’une mère française, mais n’a jamais connu son père japonais. Quand celui-ci meurt, elle part pour Kyoto appelée par un certain Paul, lui aussi français, l’exécuteur testamentaire. Rose est mélancolique, un peu rude et fermée; elle renaît en découvrant les mystères de la ville, selon une mise en scène préétablie par son père, une sorte de cérémonie du thé qui lui révèle, peu à peu, la beauté cachée des temples, des jardins intérieurs et des êtres. Un puzzle minéral et végétal que Muriel Barbery, ancienne résidente de la villa Kujoyama, agence avec beaucoup de poésie. Magnifique.
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