Rose concon
uriel Barbery a bien compris l’essence de la littérature. Ainsi, à la fin d’ elle nous indique que « ». Mais le respect de ces règles ne suffit pas à rendre un roman passionnant. On peine en effet à s’intéresser au destin de Haru Ueno, qui fait le bilan de sa vie au moment où celle-ci va s’envoler. De toutes ces décennies, il sera en particulier question de la brève Il y a bien un charme, une ambiance, une certaine maîtrise narrative, mais, en raison de platitudes et de clichés un peu kitsch (« »), les événements se suivent sans le moindre frisson, la moindre émotion. Au final, on lit un peu comme on se promène dans les allées d’un Jardiland, entre les plantes soldées et les poteries en toc. Pas forcément si désagréable mais on attendait mieux.