Quand les chanteurs font les contes

LS NE SE CONNAISSENT PAS TANT QUE CELA, pourtant ils sont de la même famille. Celle des chanteurs qui aiment malaxer les mots, les faire valser au gré de leurs aspirations et jouer aux osselets avec leurs sonorités. Le premier, Oxmo Puccino, né Abdoulaye Diarra, a choisi son nom de scène pour « l’harmonie de ses sons et son esthétisme graphique » ; le second, Barcella, né Mathieu Ladevèze, a opté pour le patronyme de sa mère, d’origine italienne. Avec tous ces « i », « a » et « o », ils additionnent les couleurs et les succès. Arrivé tout jeune de son Mali natal dans le XIX arrondissement de Paris, Oxmo Puccino, 47 ans, s’est érigé depuis longtemps dans le Top 5 des rappeurs hexagonaux. Surnommé le « Black Jacques Brel », il a collectionné les victoires de la musique et n’avait qu’une seule hâte : écrire un roman. Mais comment faire quand on enchaîne les albums (huit au compteur) et les tournées ? Profiter du répit imposé, et , nos Merlin enchanteurs nous transportent dans leurs mondes riches en poésie, en candeur, en fantaisie et en humour, entre onirisme et surréalisme magique.