Les Foudres, table du tonnerre
n dommage collatéral de plus? soulignait Gwendal Poullennec, directeur des guides Michelin, dans son communiqué du 2 octobre dernier. Malgré cette exhortation de circonstance, la consolation reste maigre les a trouvés en la personne de Javad Marandi, self-made-man britannique qui diversifie ses actifs (en Azerbaïdjan notamment) en se confectionnant un portfolio dans l’art de vivre – Soho Farmhouse, dans l’Oxfordshire, ou The Conran Shop, qu’il vient de racheter. Ici, à l’arrière d’un hôtel particulier du centre-ville, l’architecte Didier Poignant a croisé le fer de la modernité avec l’héritage XIX siècle de stockage des eaux-de-vie. Espace cathédrale, charpentes vernaculaires, foudres monumentaux, acier Corten et verre fumé, l’assemblage ne laisse pas de marbre. Surtout dans une contrée où les savoir-faire du cognac viennent tout juste de franchir une première étape vers la classification Unesco. L’été, le est un vaste et délicieux plaisir à 360°. L’hiver, c’est au jazz-bar, monumental mais chaleureux, que ça se passe. Et, toute l’année, ce sont Les Foudres, le « gastro », qui enchantent les fines gueules en les fidélisant autour de saisonnalités émouvantes. Une capacité de résilience à saluer.
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