«ON NE DONNAIT PAS CHER DE NOTRE PEAU»
I’m ready to rock ! » À 73 ans, Brian Johnson, bien calé dans son canapé à Miami, est prêt à commenter son retour en grâce dans la plus sonore légende rock encore en activité. Tout sourire, le chanteur paraît si fier de Power Up, le dix-septième album studio d’AC/ DC, le onzième pour lui qui a remplacé Bon Scott au micro en 1980. Disponible vendredi, cet album hanté par les riffs de son guitariste Malcolm Young, le cofondateur décédé en novembre 2017 à 64 ans, est aussi pour Brian Johnson une occasion de remercier le destin, après sa mise à l’écart en 2016 en raison de problèmes de surdité.
« Avec Johnny Hallyday, on a discuté de notre ami commun, Bernie, de Trust »
Vous souvenez-vous du moment où vous avez réintégré AC/DC ?
Oui, c’était à l’été 2018. J’ai reçu un coup de fil du management. Angus m’a dit : Et comment et Cliff . Stevie nous a suivis naturellement. Dès que nous avons mis un pied dans le studio, à Vancouver, une électricité indéfinissable nous a tous saisis. C’était comme si Malcolm était parmi nous. Il faut préciser qu’une partie de l’album est née de riffs composés à l’époque de On a branché les instruments, poussé le volume des amplis et on a joué. Waouh ! Quel pied ! C’était comme si on nous donnait une seconde chance. Car souvenez-vous de ce qu’était AC/DC trois ans et demi plus tôt : j’avais quitté le groupe à cause de mes problèmes, Cliff avait décidé de raccrocher et Phil avait tous ses ennuis avec la justice en Nouvelle-Zélande . On ne donnait pas cher de notre peau…
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