DEUIL, DETTES, GALÈRE… DANS L’INTIMITÉ, CHACUNE DES VICTIMES PORTAIT SA CROIX ET CHERCHAIT LE RÉCONFORT DANS LE SILENCE DE LA PRIÈRE
Il est 8 h 54, elle a réussi à s’échapper en courant. Ensanglantée, Simone Barreto Silva s’accroche de toutes ses forces, à la vie. A l’intérieur de la basilique, Brahim Aouissaoui l’a poignardée à plusieurs reprises, après avoir égorgé deux autres fidèles. Affolée, elle tente de tout expliquer au patron de l’Isla Burger, le snack d’en face où elle s’est réfugiée, aidée par deux employées. Simone a tout entendu, peut-être tout vu. Ceux qui la connaissent ne doutent pas qu’elle a dû se défendre. Elle n’était pas du genre à trembler. Simone était une coriace. Mais les urgentistes ont beau se relayer à son chevet sous les ordres du responsable des urgences de l’hôpital Pasteur qui a sauvé des centaines de victimes de l’attentat du 14 juillet 2016, il est trop tard. Dans un dernier soupir, elle murmure : « Dites à
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