TAG Heuer Carrera La montre pilote grand tourisme
tête-à-queue et virages serrés dans les de San Francisco : la mémorable course-poursuite de Bullitt affichait, déjà en 1968, les facultés de Steve McQueen à crever l’écran au volant de belles cylindrées. Deux ans plus tard, le gentleman-driver gare la Ford Mustang de Frank Bullitt pour démarrer la Porsche 917 de Michael Delaney dans le film en combinaison blanche, lunettes aux verres teintés et casque cabossé. Dans l’odeur d’huile de moteur et le vrombissement coléreux des bolides, l’ancien mécano devenu tête brûlée du cinéma hollywoodien se glisse dans sa carlingue malgré l’interdiction des compagnies d’assurances. Il s’apprête à faire fumer le bitume du circuit des 24 Heures du Mans et, par la même occasion, à faire flamber son compte en banque. Acteur et producteur sur le film, il engage corps et argent. Le tournage durera trois mois, lui coûtera 20 millions de francs et quelques sueurs froides… Il manque de perdre le contrôle de sa voiture lancée à plus de 300 km/h, le pilote Derek Bell est brûlé au visage et aux mains, et David Piper est amputé d’une moitié de jambe. McQueen voulait coller à la réalité, elle l’a plaqué au sol. Epinglé, comme l’emblème Heuer à sa combinaison. Un symbole fort pour l’acteur, qui a insisté pour porter la même tenue que le coureur suisse Jo Siffert, premier pilote sponsorisé par la marque en 1969 et son conseiller sur le tournage. McQueen pousse la ressemblance jusqu’au moindre détail. A son poignet : l’emblématique modèle bleuté premier chronographe automatique au monde serti dans un boîtier carré et étanche.
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