BLASPHÈME ET ÉTATS D’ÂME
«Ces mots, qui encadrent les caricatures du prophète Mahomet republiées au début du mois de septembre dans à l’occasion de l’ouverture du procès des attentats de janvier 2015, nous offrent un double niveau de lecture et une double dose d’amertume. Que des dessins soient brandis par les terroristes comme une raison valable d’ôter la vie à dix-sept personnes révèle un degréet tout ça pour rien. Un carnage gratuit pour qu’aujourd’hui encore les « oui, mais » fleurissent sur les cadavres. Pour que les uns reprennent l’air de rien le narratif des assassins et de leurs alliés en parlant de « provocation » et d’« huile sur le feu » comme on fait la leçon à la victime de viol sur la longueur de sa jupe, pendant que les autres taquinent allégrement l’amalgame en qualifiant de « racistes » des caricatures sur l’islam.
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